Bon, il faut qu’on parle… Enfin j’ai besoin d’en parler parce que ça n’arrive pas qu’aux autres et que je pense qu’il ne faut pas en faire un sujet tabou. Si ça peut aider certaines personnes, pas à les « soigner » mais se dire « oui, effectivement, là il me faut du temps pour moi… » alors j’en serais ravie.
Dépression – Burn Out
Me voilà en Septembre, en vacances, préparation de la rentrée de ma fille, Ulysse ne dort pas la nuit, il fait ses dents, dans notre couple des bas plus que des hauts sur le moment, petits soucis de santé pour ma maman, l’actualité me fait peur, Covid, terrorisme, certains humains arrivent en fait à être des animaux de par leurs actes petits ou grands soient-ils … Puis un rendez-vous chez le doc et je m’effondre devant elle. Je pleure, je lui demande juste de voir quelqu’un car j’angoisse beaucoup et je voudrais travailler là-dessus. Et LE mot sort du chapeau « ce que tu me dis là c’est une dépression, un burn out ».
Quoi? Moi? Une dépression? Un burn out? Jamais jamais de la vie, j’ai tout pour être heureuse, ok je ne dors pas bien, j’ai des petits soucis mais bon comme tout le monde. Alors je n’ai pas le droit de faire ça, d’être dans cet état… Puis je me rends compte que si, en regardant la définition de « BURN OUT » alors je suis en plein dedans. A ce moment là, ça fait plusieurs semaines que j’ai l’impression de ne plus rien gérer. D’être dépasser par tout ce qui m’entoure. Que ma tête, mon cerveau sont encombrer par pleins de choses, je n’arrive plus à réfléchir, penser à moi, je perds de l’inspiration alors que je suis une fille passionnée. La seule chose que je fais de bien c’est de m’occuper de mes 2 Amours, mes enfants, mes tornades, mes bibous, ceux pour qui je me lève jour et nuit et qui me donnent une force inestimable. Vous me direz, c’est déjà ça et heureusement!
Le médicament …
Ma Doc me dit de prendre un médicament qui va me destresser, pas fort. Bon ok, elle est le Doc et un bon Doc. J’en prends un comprimé un matin, puis je fais une sieste très « lourde », vous savez celle qu’on a plus le temps de faire lorsqu’on est maman. Cette sieste qui te ferait rattraper toutes tes heures de manque de sommeil. Bon c’est bizarre je ne dors pas autant d’habitude, curieuse je vérifie ce qu’il y a de noté sur la boîte de ce fameux médicament. ANXIOLYTIQUE! Wow! Il me semble que ce mot est fort non? Alors je me trompe certainement parce que je ne suis pas médecin mais franchement je n’ai pas envie de prendre ce médoc à la définition qui ne me plaît pas tellement. Donc je décide une chose, je vais m’en sortir seule!
Mon remède, me recentrer sur moi-même…
J’ai toujours eu un côté très spirituel, pas extrême parce que je n’en ai pas les connaissances. Mais pour moi, si ton esprit, ton âme, ton corps vont bien alors un aura se dégage de toi et tu es alors capable de beaucoup de choses. Comme lorsque l’on dit que le positif attire le positif. J’ai donc mis la boîte de médoc de côté et je me suis créée mon propre remède, me recentrer sur moi-même. Par quoi ai-je commencé?
Perso: J’ai fait le point avec moi-même. Ce qui n’allait pas, ce qui va, ce que je voulais travailler, changer, garder. Ma garde robe, mon moi intérieur et extérieur, mes passions, mes envies. Ma belle-soeur (j’en profite pour faire sa pub, cliquez ici) m’a beaucoup aidé car elle a pris le temps de mettre avec moi sur papier mes projets afin de visualiser plus clairement ce que je souhaitais faire. Elle m’a aussi dit de « déléguer », j’aime tout gérer et là c’était plus possible.
Mes Amours: être moins à cran! Continuer de faire de mon mieux, continuer de les aimer, leur organiser plus de temps de jeux en famille. Garder le « Mercredi des minis » qui fait de cette journée à leurs yeux, une journée spéciale.
Maison: A garder, à jeter, quoi faire et quand le faire.
Un seul mot ORGANISATION. Alors c’est parti!
Aujourd’hui nous sommes en Novembre, je vais bien, mieux, beaucoup mieux même. J’ai réussi à faire le point. Je travaille encore sur pas mal de points qui feront l’objet de futurs articles. Je peaufine l’organisation et j’y prends goût. Beaucoup de choses sont entrain de changer dans ma vie. Pour du mieux, je vais tout faire pour. 2020 aura été particulier. Il était donc important pour moi de vous partager cette partie de ma vie.
Pourquoi avoir appelé cet article « La copine dépression »? Parce qu’on n’est pas à l’abri. Parce qu’elle peut être petite ou grosse. Parce qu’elle s’invite à la moindre petite fatigue, on n’a parfois pas le moral ou on a l’impression qu’on arrivera à rien. On stresse, on angoisse. Alors j’ai décidé de ne pas l’oublier car elle est déjà venue. Il est hors de question qu’elle revienne mais si elle repointe le bout de son nez un de ces jours alors je saurais quoi faire. La prendre en copine et pas en ennemi. Juste me dire que si elle est là c’est que j’ai besoin de faire le point sur moi-même à nouveau. Prendre le temps de penser à moi.
Pensez à vous, ce n’est pas égoïste, ça fait juste du bien!